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Vivre à la ferme c'est mieux!

Que fallait-il faire: s'évader ? On nous disait au stalag que la paix serait bientôt signée avec le gouvernement français (Vichy) et que nos peuples seraient unis. Preuves à l'appui, journaux radio....

Puis plus tard les temps on changé, le vent a tourné et le bruit se répandait que nous serions bientôt libérés....

Et le temps passait.... Les besoins étaient moindre si l'on peut dire et j'ai pu envoyer quelques marks de prisonniers par mandat à mes Parents qui ont pu les échanger contres des francs de l'Etat Français.

Le travail restait le même, mais plus de trajet à faire, plus d'appels, une chambre, rustique mais un petit poêle à bois. Le luxe! Et la nourriture, prise d'abord avec les autres prisonniers travaillant sur l'exploitation puis rapidement, tout le monde à la table des "patrons".

   attelage de boeufs  

Sur cette photo à l'étage une chambre de prisonnier, un petit poêle à bois, la proximité des animaux apportait aussi de la chaleur. Mieux qu'au stalag en tous cas. 

 

La table de bois était creusée en son milieu et on y servait une soupe consistante où chacun venait plonger sa cuillère. Des pommes de terre, toujours cuites à l'eau, du lard, beaucoup de lard, parfois de la viande bouillie. 

Au fur et à mesure que le temps passait j'étais considéré comme le garçon de ferme.

Dans cette petite exploitation 5 vaches, 1 jument et deux boeufs pour tirer les troncs d'arbres que nous abattions et descendions jusqu'à la vallée, le trajet haut dans la montagne se faisait avec un traineau, ce qui pouvait être dangereux si le chargement "s'emballait".

Il y avait également une prisonnière ukrainienne qui travaillait dans cette ferme. Et ce qui devait arriver arriva avec la bienveillance des autrichiens.

Avec les camarades nous nous retrouvions le dimanche pour discuter et jouer aux cartes, au ballon.

 .     Des distractions       On chante...

Nous étions aussi attentif aux nouvelles, car pas de radio, et dès que les autrichiens faisaient grise mine, sans le faire paraître, nous nous disions que les choses allaient probablement bien pour nous.

Et la vie se rythmait avec les saisons et ses travaux des champs ou dans les étables en hiver. On faisait également du bois, la neige recouvrait tout pendant 4 mois. Mais pendant cette période plus jamais je n'ai eu froid.

   La vallée où nous étions répartis dans les fermes  

Depuis quelques temps, nous voyions passer des forteresses volantes, et on nous interdisait de faire des signes. Plus on avançait plus on en voyait et l'année 1944 fut prolifique. Beaucoup d'avions, des forteresses volantes!. Mais pas de bombardement dans ces zones de montagnes qui n'abritaient rien de stratégique. On attendait les armées alliées.

     avec les copains           avec mes meilleurs camarades

Les Autrichiens nous faisaient participer à des sorties, ici une sortie en montagne avec musique et pique nique.

     en haut du Grebenzen, sommet de la vallée               les autrichiens en sortie champêtre

 

   en montagne  

 

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