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La rumeur enfle.

Ce n'est plus une rumeur, des prospectus en 8 langues étaient largues sur les villages. Ils provenaient des armées alliées et disaient entre autre" vos employeurs sont responsables de votre bien être jusqu'à note arrivée" 

Les alliés approchent. Les autrichiens n'en mène plus large. Certains hommes qui ont eu des responsabilités dans l'administration partent, laissant les fermes aux mains des femmes.

Et puis les Américains accompagnés d'Italiens qui remontent d'Italie sont à Klagenfurt dit-on. On laisse tout et on part au devant des libérateurs.

Les troupes alliées sont là.

     

 

Elles nous prennent en charge. Néanmoins nous repartons coucher dans les fermes car l'intendance alliée a du mal à suivre et il y a tant de prisonniers à prendre en charge. Malgré la situation l'accueil dans les fermes où nous revenons est bon, et nous sentons monter l'inquiétude chez les autrichiens qui nous questionnent sur les intentions des alliés. Nous avons bien peu de réponse à apporter.

Après quelques jours, nous réunissons nos quelques affaires et nous partons en camions, des GMC, car les voies ferrées sont inutilisables,  direction l'Italie et nous descendons le long de la botte italienne à bord des camions.

Nous sommes libérés le 12 mai 1945. A 5 jours près voici 5 ans que nous étions en captivité.

Je peux adresser un courrier:

lettre par US mail du 31 mai 1945

 

On nous regroupe à Foggia. On nous donne des vêtements propres. Les nôtres avaient duré 5 ans! les Anglais nous prennent en charge.

Et pour la première fois je prends l'avion, un bombardier, où nous voyageons dans la soute, pas de pressurisation. On voyait la mer par les fentes des trappes à bombes.

Et Marseille!

Nous sommes sur le sol Français.

Nous prenons le train et remontons vers Paris. Il faut se séparer d'avec les copains, avec certains je suis depuis près de 7 ans. Il s'est créé des liens forts.

En me séparant d'Emile, je lui dit je fais une fille, tu fais un garçon et on les marie.

Il a noté les détails du retour que nous retrouvons ci après:

   clic pour agrandir  

Direction Tours, puis Pouzay (la gare de Noyant) où j'arrive le 8 juin 1945. J'en étais parti le 4 octobre 1938.  Ma famille n'avait plus de nouvelles depuis 6 mois et j'étais le dernier de la commune de Pouzay à rentrer. La dernière lettre que j'ai envoyée, par US Mail est arrivée chez moi après mon retour.

 

Voir ici les documents remis après le retour, fiche de démobilisation, carte de combattant etc...

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